Les
tribulations d'un éveillé N°51
Lumières,
Je me déplace en cette
banlieue hivernale... On est le 03 Janvier 2015 ou plutôt au début
de l'An III....
Je balade ma chienne en
regardant les pelouses de cette banlieue parisienne encombrées de
détritus divers, très souvent des canettes ou des emballages gras
des fastfoods du coin...
Paysage pas terrible d'une
nature magnifique contenue, retenue en de petits espaces «non
constructibles»...
Je lève les yeux au ciel
et rencontre des nuages gris et lourds chargés d'eau...
Décidément mon retour en
région parisienne manque de charme pour le moins...
J'arrive à un terrain
plus grand et regarde la végétation d'un œil triste, il y a des
arbres, quelques bosquets et des détritus un peu partout, quelques
vieux bidons ayant contenus des substances chimiques ont été
abandonnés ici. Un peu plus loin c'est un tas de gravas qui a été
lâché...
La
langue Originelle me vient spontanément alors je parle, je parle aux
arbres, aux flaques d'eau je parle au vent et aux bosquets... Mon
cœur sait qu'il ne sert à rien de s'apitoyer ainsi sur ce qui est
mais l'humain lui, a encore un peu besoin de passer par l'émotionnel
pour s'exprimer....
Je
repense aux grandes prairies d'une époque révolue ou l'on courrait
les uns après les autres à en perdre haleine, les herbes plus
hautes que nous...
Je
repense aux montagnes du Sud de la France que je viens de visiter
arrivant de nuit en voiture tout occupé à regarder mon GPS j'ai
ressenti les énergies qui émanent d'elles... C'est fou mais chaque
montagne que je rencontrais sur ma route semblait vibrer d'une
énergie propre.... Et puis il y avait cette vibration particulière
que j'ai rencontré lorsque la route me faisait passer près d'un
cours d'eau encaissé entre deux montagnes...
Je
shoote dans une canette à moitié remplit de bière qui se met à
rouler vers le caniveau, je regarde autour de moi pourtant il y a ici
et là des sacs poubelles alors pourquoi les gens jettent-ils tout
par terre même des serviettes hygiéniques ou des couches il est ou
le problème?...
24h
se passe et je me prends à me remémorer mon séjour dans la région
de Bugarach... Ma guidance m'amène à me souvenir que là-bas mon
regard portait loin et haut, ou que se dirigeait ma vision ce n'était
que nature et ciel infini... Je n'ai pas cessé de parler en langue O
là-bas. Chaque paysage m'invitait à m'exprimer au plus près de mon
cœur...
Chaque
oiseau, rouge-gorge et autres me faisait dire tout l'amour que j'ai
pour Gaïa... A chaque fois que le vent venait se couler sous mes
vêtements et me signifier que pour lui je n'étais pas grand chose
j'exultais une joie de vivre énorme et il repartait en sifflant sa
déconvenue.... Moi un gars de la ville je me mettais à lever les
bras au ciel et à rire de bonheur dans ces paysages bruts et doux à
la fois...
J'étais
comme un gamin, émerveillé de voir les facéties ombre et lumière
orchestrés par le soleil et les montagnes... J'ai goûté l'eau
bénite du lac en communion avec les dauphins et me suis douché sous
les rayons du soleil hivernal...
Je
regarde à nouveau autour de moi il me vient à l'esprit que nos
grandes villes ne sont pas en connexion avec la nature. Il ne s'agit
pas simplement de hauteur d'immeubles ou de routes bitumées non ma
guidance me souffle que nos villes ne respirent pas au rythme de la
nature chaque bâtiment en dur ne rayonne pas ne pulse pas la vie. Ce
n'est qu'une succession de blocs froids inertes à perte de vue....
Non
seulement il convient d'humaniser nos villes afin que chacun et
chacune y trouve sa place ou s'exprimer et s'identifier pleinement,
mais surtout le plus dur très certainement sera de travailler à
édifier des lieux d'habitation en communion avec la nature. Pas
simplement des lieux avec des matériaux nobles mais surtout des
endroits ou les énergies de la nature puissent entrer en osmose avec
les habitations.... Les architectes de demain devront «sentir» les
lieux et les formes des constructions pouvant s'y adapter avant
d'entreprendre quoique ce soit...
Pour
cela il faudra apprendre à dialoguer avec les Devas qui eux seuls
peuvent autoriser cela... Nos anciens le faisait, à nous de
retrouver cette connaissance et ne croyez pas que cela soit une
quelconque lubie il me semble que le message de nos jeunes brûlant
les poubelles de leurs cités est assez clair... Ils sont là pour
nous faire comprendre que cela ne peut plus durer que l'argent doit
servir à créer des lieux conviviaux et non à fourbir quelque arme
secrète, ou médicament prometteurs d'un avenir sécurisant...
Il
faut repenser nos besoins en termes d'épanouissement et de joie et
non tout miser sur la spéculation financière... Il faut voir cela
comme une thérapie sociétale puisque force est de constater que nos
cités sont malades, malades d'avoir été sorties des cycles des
saisons de la pulsation de vie insufflée par Gaïa....
La
prise de conscience incombe à chacun, chacune car ce ne sera que
tous unis en conscience que le changement se fera tout autour de
nous....
Namasté,
A bientôt,
Philippe
(Octavius-Octavia)
Je remercie les énergies
divines, mon âme et tous les guides qui bossent à plein temps dans
l'amour inconditionnel...
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