dimanche 4 janvier 2015


Les tribulations d'un éveillé N°51
Lumières,
Je me déplace en cette banlieue hivernale... On est le 03 Janvier 2015 ou plutôt au début de l'An III....
Je balade ma chienne en regardant les pelouses de cette banlieue parisienne encombrées de détritus divers, très souvent des canettes ou des emballages gras des fastfoods du coin...
Paysage pas terrible d'une nature magnifique contenue, retenue en de petits espaces «non constructibles»...
Je lève les yeux au ciel et rencontre des nuages gris et lourds chargés d'eau...
Décidément mon retour en région parisienne manque de charme pour le moins...
J'arrive à un terrain plus grand et regarde la végétation d'un œil triste, il y a des arbres, quelques bosquets et des détritus un peu partout, quelques vieux bidons ayant contenus des substances chimiques ont été abandonnés ici. Un peu plus loin c'est un tas de gravas qui a été lâché...
La langue Originelle me vient spontanément alors je parle, je parle aux arbres, aux flaques d'eau je parle au vent et aux bosquets... Mon cœur sait qu'il ne sert à rien de s'apitoyer ainsi sur ce qui est mais l'humain lui, a encore un peu besoin de passer par l'émotionnel pour s'exprimer....
Je repense aux grandes prairies d'une époque révolue ou l'on courrait les uns après les autres à en perdre haleine, les herbes plus hautes que nous...
Je repense aux montagnes du Sud de la France que je viens de visiter arrivant de nuit en voiture tout occupé à regarder mon GPS j'ai ressenti les énergies qui émanent d'elles... C'est fou mais chaque montagne que je rencontrais sur ma route semblait vibrer d'une énergie propre.... Et puis il y avait cette vibration particulière que j'ai rencontré lorsque la route me faisait passer près d'un cours d'eau encaissé entre deux montagnes...
Je shoote dans une canette à moitié remplit de bière qui se met à rouler vers le caniveau, je regarde autour de moi pourtant il y a ici et là des sacs poubelles alors pourquoi les gens jettent-ils tout par terre même des serviettes hygiéniques ou des couches il est ou le problème?...
24h se passe et je me prends à me remémorer mon séjour dans la région de Bugarach... Ma guidance m'amène à me souvenir que là-bas mon regard portait loin et haut, ou que se dirigeait ma vision ce n'était que nature et ciel infini... Je n'ai pas cessé de parler en langue O là-bas. Chaque paysage m'invitait à m'exprimer au plus près de mon cœur...
Chaque oiseau, rouge-gorge et autres me faisait dire tout l'amour que j'ai pour Gaïa... A chaque fois que le vent venait se couler sous mes vêtements et me signifier que pour lui je n'étais pas grand chose j'exultais une joie de vivre énorme et il repartait en sifflant sa déconvenue.... Moi un gars de la ville je me mettais à lever les bras au ciel et à rire de bonheur dans ces paysages bruts et doux à la fois...
J'étais comme un gamin, émerveillé de voir les facéties ombre et lumière orchestrés par le soleil et les montagnes... J'ai goûté l'eau bénite du lac en communion avec les dauphins et me suis douché sous les rayons du soleil hivernal...
Je regarde à nouveau autour de moi il me vient à l'esprit que nos grandes villes ne sont pas en connexion avec la nature. Il ne s'agit pas simplement de hauteur d'immeubles ou de routes bitumées non ma guidance me souffle que nos villes ne respirent pas au rythme de la nature chaque bâtiment en dur ne rayonne pas ne pulse pas la vie. Ce n'est qu'une succession de blocs froids inertes à perte de vue....
Non seulement il convient d'humaniser nos villes afin que chacun et chacune y trouve sa place ou s'exprimer et s'identifier pleinement, mais surtout le plus dur très certainement sera de travailler à édifier des lieux d'habitation en communion avec la nature. Pas simplement des lieux avec des matériaux nobles mais surtout des endroits ou les énergies de la nature puissent entrer en osmose avec les habitations.... Les architectes de demain devront «sentir» les lieux et les formes des constructions pouvant s'y adapter avant d'entreprendre quoique ce soit...
Pour cela il faudra apprendre à dialoguer avec les Devas qui eux seuls peuvent autoriser cela... Nos anciens le faisait, à nous de retrouver cette connaissance et ne croyez pas que cela soit une quelconque lubie il me semble que le message de nos jeunes brûlant les poubelles de leurs cités est assez clair... Ils sont là pour nous faire comprendre que cela ne peut plus durer que l'argent doit servir à créer des lieux conviviaux et non à fourbir quelque arme secrète, ou médicament prometteurs d'un avenir sécurisant...
Il faut repenser nos besoins en termes d'épanouissement et de joie et non tout miser sur la spéculation financière... Il faut voir cela comme une thérapie sociétale puisque force est de constater que nos cités sont malades, malades d'avoir été sorties des cycles des saisons de la pulsation de vie insufflée par Gaïa....
La prise de conscience incombe à chacun, chacune car ce ne sera que tous unis en conscience que le changement se fera tout autour de nous....
Namasté, A bientôt,

Philippe (Octavius-Octavia)
Je remercie les énergies divines, mon âme et tous les guides qui bossent à plein temps dans l'amour inconditionnel...

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