samedi 22 février 2014


Les tribulations d'un éveillé N°22
Chercheurs, chercheuses en éveil, frères et sœurs dans la lumière, je vous salue.

J'ai fais un rêve troublant et fort étonnant qui pendant que je tapote au clavier se poursuit encore.
A ma droite lors que je suis en mouvement j'aperçois au travers du dôme le disque imposant couleur sable d'Horus. Horus le satellite de cette planète ou je me trouve en ce moment.
Si je laisse venir à moi mes ressentis alors que nous sommes en pleine journée j'arrive à me rendre compte que je suis dans une gare,
«...un spatioport..» me souffle mon Âme.
Il y a du monde mais personne ne se bouscule, chacun se déplace avec quelque-chose comme une fluidité totale, un peu comme si chaque personne se trouvait derrière une glace ou mieux dans une bulle, oui c'est ça j'ai l'image de bulles de savon se déplaçant doucement.
Je regarde à nouveau Horus et maintenant je perçois mieux les nefs effilées, leurs voiles cosmiques pas encore déployées, tout juste parti de ce même spatioport ou je me trouve.
Haaa j'ai toujours rêvé devenir l'un de ces fiers capitaines aux commandes de ces merveilleux vaisseaux de l'Espace.
Mon attention est attirée par celle qui m'accompagne depuis des vies dans ce voyage.
Elle me dit quelque-chose, heu non elle me «pense» un truc mais quoi donc?
«… Encore en train de rêvasser mon amour?...», voilà je crois que c'est ce qu'elle me dit.
Je souris heu en fait cela se manifeste par une profusion d'étincelles colorées qui jaillissent de mon corps et parcourent ma «bulle de savon». C'est très difficile à tenter de narrer ainsi avec ce langage d'humain incarné, de tels ressentis.

De penser cela me renvoie en une autre époque enfin en un autre lieu devrais-je dire... je suis léger je survole des prairies herbeuses très hautes qui ondulent doucement. Nul vent pourtant pour créer ce mouvement je ralentis mon glissement et tend la main vers les herbes rouges, celles-ci se mettent à ondoyer différemment à mon contact, elles s'écartent de ma main en un premier temps puis passent entre mes doigts tiens j'ai une morphologie humaine c'est drôle je ne me voyais pas comme ça...
Le mouvement ample de la prairie est générée par ces herbes «intelligentes» qui irradient un puissant sentiment d'amour, c'est un peu ce que décrit Marc AUBURN dans son livre ; 0,001%.
Le nom de cette planète m'échappe c'est rageant d'avoir oublié tant de choses.



«...Rien n'est perdu mon tendre aimé, tout te reviendra, à l'issu de ton mandat sur Terre, sois patient...» me souffle doucement mon Âme.

Patient, patient oui mais j'ai cette terrible impression d'avoir perdu 90% de mes capacités en étant incarné sur cette Terre. et l'état d'éveillé en construction que je vis me permet tout juste de soulever un coin du voile, d'écarter légèrement la tenture afin de jeter un coup d'œil rapide au delà!!!

Ho tu n'y es pour rien Gaïa ma belle je sais très bien que j'ai choisis cette forme d'oubli volontaire et provisoire pour mieux vivre l'acte d'amour incarné dans la matière, sur ton sol.

Me revoici flottant au dessus de cette sublime prairie, je respire quelque chose qui n'est pas de l'air ou un quelconque mélange gazeux, non je respire de l'amour par toute la surface de ma peau. Cet amour provient du sol, des herbes et des arbres gigantesques disséminés dans les prairies ondoyantes... Les larmes me montent aux yeux quel sentiment de plénitude. Ici tout est en communion permanente, tout n'est que chants et vibrations d'amour... Les échanges , les communications se font exclusivement en amour total...
«...Appelle là Pandora si tu veux...» Me propose mon Âme.
Ha oui à défaut de me souvenir de son nom je trouve que celui-là lui va bien.

Sans transition me revoilà dans l'immense spatioport. Au travers du dôme je perçois nettement les flancs d'une nef cosmique en approche.




Combien de fois les ai-je prise pour mes voyages inter-galactiques je ne me souviens plus, un nombre incalculable. Je crois vraiment que le moment que je préfère le plus c'est quand la nef semblant perdue dans l'immensité cosmique, déploie ses voiles stellaires. Lorsque l'ouverture est totale et que les vents magnétiques gonflent les toiles il y a comme un long frémissement qui s'empare de toute la coque, une jouissance démesurée.

En y repensant je projette mes pensées vers ma compagne qui capte aussitôt mes souvenirs et me renvoie d'intenses ondes de plaisir.
«… je t'aime...» me rayonne t'elle.

Le train arrive à la gare du Nord il est 5h30 du matin j'ouvre les yeux et capte tous les bruits environnants, vois les visages d'hommes et de femmes souvent aux traits fatigués qui s'apprêtent à courir dans des couloirs, dévaler des escalators, monter des marches encore et encore, prendre un bus, attraper une correspondance de métro ou encore un train et ainsi arriver à leur lieu de travail...


«...Et ainsi suivre leur chemin de vie...» me chuchote mon Âme.

Ce matin je les trouve beaux tous ces inconnus, frères et sœurs pleinement incarnés en ce 21ème siècle.

Quelle sacrée expérience que cette incarnation... :0)

A bientôt,

Amour et joie en nos cœurs,
Philippe



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