Les
tribulations d'un éveillé N°44
Hello,
Les énergies circulent
cela est indéniable et en ce jour d'équinoxe je me suis sentis très
étrange heureusement la pression est moindre et je pense utile pour
moi, pour vous de remonter un peu la chaine du temps sur ce que je
viens de traverser...
Je me vois assis sur un
banc dans une espèce de gare ferroviaire à l'époque du Far
West....
Je suis assis et j'ignore
ce qui va se passer je suis là et mon regard se porte sur tous ses
signes d'usure comme le fer rouillé d'une enseigne grinçante. Les
broussailles qui poussées par le vent de sable traversent les voies
ou l'herbe jaunit s'oblige à apparaitre entre les rails par touffes
cancéreuses....
Je ne vois personne
d'autre que moi ici, pas de bagages avec moi et j'ignore même à
quelle époque exact je me trouve. L'incongruité réside forcément
dans ce distributeur de boissons pas vraiment de la même époque que
cette gare....
Moi qui ne supporte pas le
Coca Cola j'irai presque jusqu'à en prendre un tellement ma gorge me
gratte, oui mais voilà lui aussi est corrodé et je vois bien au
travers de sa façade cassée qu'il y a belle lurette que le plein
n'a pas été fait. Tiens du reste il n'y a même pas d'électricité
ici....
Pourquoi ce décor
qu'as-tu à me dire mon âme???
Il y a quelques années en
arrière j'aurai dis :
«tient je traverse un
coup de blues, ou bien holà c'est une bonne déprime allez sors vas
te prendre deux trois mojito tu verras çà ira mieux!!!!»
Oui mais voilà
aujourd'hui je me regarde assis en train de rédiger cet état d'être
du moment et je comprends que mon âme, mes guides me poussent
gentiment avec un amour que je vois très souvent auprès de mes
frères et sœurs avec qui j'échange régulièrement, ils me
poussent tendrement à regarder dans ma cave, là ou il fait noir
depuis ma petite enfance là ou j'ai enfermé mes nounours abimés,
là ou git à même le sol en terre battue mes rêves brisés
d'enfant unique...
Mon regard se plisse sous
l'ardent soleil on dirait un remake d'un Clint Eastwood
(que je l'aime cet homme
depuis qu'il est passé de l'autre côté de la caméra).
Aujourd'hui j'ai un autre
vocabulaire pour narrer mes états d'âme je dis que je passe un
palier. pour l'avoir déjà vécu je sais que lorsque cela me "tombe"
dessus j'ai le mental qui s'affole, les aiguilles de la raison
montent dans le rouge. Les chaînes de mon ancrage se tendent à se
rompre.... Et comme ce vent agressif qui me sillonne le visage en
traces mortifères, je tiens bon car mon Essence vient de la Lumière
du UN et de tous temps je n'ai jamais failli à mes engagements.
C'est pour cela que je dirais : «Vite mon épée, mon bouclier et
que l'on me montre mon ennemi...»
Oui mais voilà mon âme
me dit qu'il n'est plus temps d'aller occire qui ou quoi que ce soit,
pose ton épée mon aimé et fait la paix avec tes propres démons,
tes propres poisons, vois ils sont tous là dans cette cave là tout
en bas....
Mes guides sont là
étranges vibrations douces qui semblent m'encourager... Alors je
vois les marches grises sous mes pieds, je viens de descendre une
marche mais bizarrement je change me voilà redevenu un jeune garçon.
Un gamin en short... Pas de bruit en bas juste un noir profond, un
noir d'encre et j'ai les oreilles envahis par un martèlement saccadé
qui s'amplifie un peu plus à chaque marche descendue......
Plus je descend plus la
sensation de froid et d'humidité s'imposent. Et pourtant bien
qu'étant dans ce corps d'enfant je ne me sens pas diminué j'ai la
vision de moi assis dans cette gare toujours à attendre un
hypothétique train et ma présence initiatique ici dans cette cave
avec ce martèlement qui ne cesse pas... Mon âme est là aussi elle
est contente car je comprends que ce que j'ai appelé à vivre ne me
domine pas mais qu'au contraire je comprends très bien en conscience
que ces martèlements sont les battements de mon cœur et je décide
qu'à chaque marche descendue la lumière arrive un peu plus forçant
ainsi cette masse noire à se transformer en autre chose. Le poids
sur mes épaules s'allège je crois même entendre un oiseau au loin.
Tout à coup ça y est j'ai posé le pied sur le sol de la cave, il y
fait encore très noir, moins qu'avant à moins que mes yeux ne s'y
soient habitués mais s'habitue t-on au sombre? ou alors la lumière
que j'ai appelé arrive t'elle un peu?.... Je ne sais et continue de
progresser sur un sol en terre battue très meuble... je n'ai pas
envie de me retourner je sais déjà que ce chemin ne prévoit pas de
remonter par cet escalier....
J'avance doucement et sens
comme une pente qui me fait aller plus vite vers le fond de cette
cave..... Tout à coup le sol se dérobe sous mes pas me voilà
tomber, glisser je ne maitrise plus rien mes doigts ne peuvent rien
accrocher mes pensées, quelles pensées? Je ne ressens rien juste
une forme de rage à subir encore et encore les évènements... Mon
âme m'entoure de sa chaleur et me dis mon ange c'est toi qui demande
à vivre cela... Je réfléchis à ce que mon âme vient de me dire
et tout à mes pensées je ne me rends pas vraiment compte mais je
flotte. je suis littéralement en apesanteur, un coup d’œil en
arrière me renvoie sur ce quai de gare et je suis stupéfait car à
ma place se trouve un vieillard tout recroquevillé... Il y a
tellement de poussière sur lui que j'ai du mal à l'identifier mais
oui c'est moi mais comme vidé, desséché tout recouvert d'un sable
ocre jaune....
Je quitte cette vision
pour me retrouver flottant dans un espace semblant être sans
limite... Je dirais que je me fais l'effet d'être un cosmonaute dans
l'espace insondable mais sans combinaison, sans vêtement, à bien y
regarder je ne me vois plus comme un garçon, ni comme un humain...
Non je suis autre chose Mon âme rigole à mes côtés elle est
lumineuse et sa couleur fluctue sans arrêt, c'est la 1ère fois que
je la vois.... Mon âme rigole et me dis :
«cela te fais quoi d'être
conscience?......»
A bientôt,
Philippe
(Octavius-Octavia)
Je
remercie les énergies
divines, mon âme et tous les guides qui bossent à plein temps dans
l'amour inconditionnel...